Histoire de labo sous une tempête ? - [PV : Ryan et Lili]

Une journée pluvieuse, une petite pluie fine et pas dérangeante qui commençait, et en plein après midi.
Et oui, pour une fois il pleut, le vent est assez présent, et les parapluies ont du mal à résister quand le vent pousse ses rafales.
Cette fois ci le jeune Ryan Jeffrey, qui avait rencontre auparavant d'autres jeunes gens assez sympathiques et qui ma fois change un peu son comportement. Oui il est un peu plus social que avant. Puisque dans le passe, à part voir des scientifiques, il n'avait pas eut beaucoup de relation étant jeune enfant.
Et oui, on lui avait volé son enfance. Mais aujourd’hui hui il était plutôt cool dans sa peau, pas agressif ni trop timide, disons qu'il n'a pas de problème majeur du cote relationnel quand c'est sur le moment, vu qu'il sait engager une conversation et y répondre.
Mais si on parle de ses anciennes relations, la il s'agit d'autre chose puisqu' il a rompu tout contact avec sa famille d'accueil. Il avait bien réussi a s'intégrer socialement dans cette famille, mais tout avait basculer le jour du levé de voile sur le secret qu'il gardait précieusement.

Enfin bref, le jeune mutant continuait sa route comme si de rien n’était, une nouvelle vie, un nouveau départ, et un nouveau pays. Toujours aux alentours de New York, mais cette fois-ci vers Manhattan. Plus précisément dans le central parc, Ryan qui avait une capuche sur la tête, à l'aide de son pull blanc marchait sous la pluie. Il n'y avait pas grand monde, mais ça faisait du bien de prendre l'air et de réfléchir à l'avenir, se poser des questions sur ce qu'on pourrait faire quand on vient de débarquer d'ailleurs et qu'on a rompu tout contacte, et surtout qu'il ne connait personne sur qui compter. Il ne peut d'ailleurs compter que sur lui même.
Mais soudainement, la pluie décida de s'abattre encore plus violemment, cette fois-ci il fallait se mettre à l'abri !
Le jeune mutant britannique qui était entrain de se balader, accéléra le rythme de ses pas et chercha un endroit pour ne pas être encore plus mouillé. Il voulait tout de même éviter de se prendre un rhume. Il se dirigea vers une sorte de podium en forme de pentagone, qui avait un toit pointu.
Bien sur, il n'y avait personne. Les nuages gris, étaient noirs au loin, et des éclats lumineux se faisaient voir. L'orage n'allait pas tarder. Ryan décida d'attendre un peu que le temps se calme avant de repartir.
Il n'avait pas envie d'user de ses pouvoirs pour arrêter la pluie et de courir. Et surtout de terminer comme la dernière fois, épuisé jusqu'à s'en écrouler sur une table. Non cette fois-ci, il attendit. Heureusement il y avait un banc en fer, un seul encore en bon état pour s'assoir.

Très tôt ce matin-là, dans les dortoirs de la Confrérie, alors que tout le monde semblait dormir à poing fermé, une seule personne était éveillée, n’arrivant pas à retrouver le sommeil et ça faisait quelques bonne minutes qu’elle tournait et virait dans son lit, le jour n’était pas encore tout à fait levé. Pour ne réveiller personne, elle se leva et sortit doucement du dortoir, mais qui peut bien être cette mystérieuse jeune femme aux longs cheveux ébènes ? Ses yeux jaunes brillants, un regard perçant, mais aussi, déstabilisant, oui, vous l’aurez reconnu, il s’agit bien de Unicorn de son surnom.

Malgré le temps passé depuis son évasion du laboratoire où elle fut détenue prisonnière durant des années, la mutante n’avait pas encore réussi à retrouver un rythme normal de vie, faut dire qu’elle avait encore du mal à se faire à cette idée de vivre une vie à peu près normale. Certes elle s’était adaptée à sa nouvelle vie et elle savait qu’elle était « protégée », du moins qu’elle avait un toit au-dessus de sa tête et elle avait même retrouvé son créateur, mais il y avait des questions dont elle n’avait aucune réponse, qu’est-ce que c’est que d’avoir un père, d’avoir une mère ? Des frères et des sœurs ? Même si elle était une création, elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser ce genre de question, même en étant une créature d’une personne en quête de force pour sa cause, elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à ce genre de questions, ceux qui avaient été captifs avec elle et qui doivent peut-être encore l’être à l’heure actuel disaient souvent que leur parents leur manquaient pour ceux qui avaient pu avoir cette chance, elle n’avait jamais réellement ce sentiment bien qu’elle savait que quelqu’un devait bien la chercher, Unicorn ne savait pas encore qui, comme si sa mémoire avait été bloqué jusqu’à un moment déterminant où elle saurait la vérité sur ses origines et quels origines, entre déceptions et bonheur, deux sentiments contradictoires, elle n’avait jamais su qui elle était vraiment jusqu’à sa fuite et sa première rencontre avec Magneto, son créateur.

Perdu dans ses pensées elle se prépara un petit déjeuné qu’elle prit, elle fit un petit brin de vaisselle puis se décida à sortir de la Confrérie, elle n’avait rien à faire aujourd’hui et c’était peut-être le moment de sortir un peu en extérieur pour profiter de l’air frais et pur de la montagne. Elle se demande encore par moment comment elle avait trouvé l’entrée en un rien de temps caché dans ces montagnes, elle avait peut-être été programmée pour retrouver son créateur peu importe où il se trouvait à ce moment précis, c’est peut-être ce qui a cette époque elle l’avait trouvé facile, même peut-être trop facilement, mais ce n’était pas un souci pour elle, après tout, c’était peut-être sa destinée de pouvoir s’évader ce jour précis, elle ne le saura peut-être jamais, elle sait seulement que quelque chose lui a permis d’éviter à plusieurs reprise de se faire laver le cerveau pour oublier tout ce qu’elle savait.

Après ce petit déjeuné, la mutante sorti de la Confrérie, elle avait une subite envie de se balader en ville, il faut dire qu’elle n’avait jamais vraiment quitté la Confrérie à l’exception de quelques missions, mais jamais réellement pour se promener en ville, enfin ce n’est pas comme si les mutants côtoyaient souvent les humains et étaient en bon termes… La jeune femme était partie avec un pantalon noir, un tee-shirt de la même couleur et avait mis un pull en ce matin un peu frais, déterminée à passer la journée hors de la base.

Quelques heures de marche plus tard, la demoiselle arriva à New-York et plus précisément dans le quartier de Manhattan, Unicorn prit un Sandwich pour le midi et mangea en se déplaçant dans les rues de peur de se faire repérer. Le temps commençait à se dégrader en début d’après-midi avec l’arrivée de la pluie, ce qui n’était pas pour s’arranger et le vent qui n’aidait pas, elle n’avait pas de capuche sur son pull, elle allait vite finir trempée. Enfin pour le moment ce n’était pas pour la déranger, mais ce fut quand elle arriva dans Central Park, alors que les humains, du moins ça semblait en être, sortaient du Parc, Lili y entra, cherchant plutôt un moyen de se mettre à l’abri car la pluie commençait à se faire beaucoup plus forte, ce qui n’allait pas faire ses affaires.

Mais où trouver un abri dans un parc ? Elle chercha pendant de nombreuses minutes avant de se décider, mais oui, elle avait repéré ce qui ressemblait à un manège, mais sans les nacelles, chevaux de bois et j’en passe encore bien d’autre. Elle s’y dirigea pour se mettre à l’abri, quand elle atteint son objectif, elle secoua la tête pour enlever l’eau de ses cheveux, la jeune femme mit quelques secondes avant de s'apercevoir d'une présence en ce lieu, elle resta sur ses gardes, pour peu que ce soit un humain, la demoiselle serait bien embarrassée, elle ne voulait pas finir de nouveau en rat de laboratoire, elle prit la parole :

« J’espère ne pas vous déranger, sinon j’irais me trouver un autre abri. »

Bah oui, si elle dérangeait l'étranger, elle partirait se trouver un nouvel abri, bien que ça l'ennuierais, il ne semblait pas y avoir beaucoup d'abri de ce genre sur Central Park, ou alors, elle n'avait pas cherché, comme à son habitude d'ailleurs...

Le jeune mutant blond, qui s'était donc abrité pour échappé à la pluie battante, qui frappait le sol, enleva donc sa capuche. S'en était de peu pour qu'il soit totalement mouillé. La fine pluie, ne l'avait pas du tout dérangé, au contraire, ce n'était pas ces petites gouttelettes qui pouvaient lui faire attraper un rhume. Par contre, ici, le temps s'était un peu déchaîné,et ici il n'avait pas d'autre choix que de s'abriter.
L'attente, étant donc la solution pour laquelle il avait opté, il se trouva seul sur un lieu de hauteur, abrité par un toit pointu.
Il avait eu de la chance de s'être trouvé aussi prêt de cette endroit, mais en même temps, il avait du un peu accélérer le pas pour y accéder rapidement.
Il se tourna et vit un seul banc en fer, les autres étant en mauvais état. Ryan ne voulait pas s'assoir tout de suite, car il observa les nuages, surtout leurs mouvements pour savoir dans combien de temps ça pourrait se calmer, voir même finir. Enfin il n'était pas météorologue, mais on pouvait tout de même deviner ceci en regardant le ciel et les nuages, si il y a des éclaircis.
Mais pas cette fois-ci, le ciel était vraiment gris.

Des bruits de pas vint aux oreilles de Ryan, il regarda dans cette direction, il n'y avait qu'une seule personne. C'était une jeune femme qui secoua sa tête pour enlever l'eau qui s'était infiltré dans ses cheveux. Elle ne tarda pas à lui adresser la parole.
Quand Ryan vit son visage, il l'a trouvait ravissante, mais bien sur il ne l'a dévisagea pas, ce n'est pas poli. Mais ce qu'il l'avait frappé, c'était ses yeux.
Son interlocutrice avait les pupilles qui étaient jaunes, c'était peu commun. Était-ce des lentilles ? On pouvait supposer cela, car ça se peut que ça soit un accessoire de mode, qui d'ailleurs allait très bien avec ses habits. Ryan avait déjà vu qu'on vendait des lentilles de couleur, rouge, violet, vert fluo et jaune.
Mais quelque chose d'autre parvint à son esprit. Car il n'avait rencontré que des mutants pour l'instant, alors peut être en était-ce une aussi ?
Pour savoir cette information, il faudrait d'abord lui demander. Mais bon, il fallait d'abord qu'il lui réponde, et engager la conversation pour passer le temps. Il lui répondit alors :

"Me déranger ? Vous plaisantez, cet endroit est à tout le monde voyons, et puis, pourquoi s'aventurer sous cette pluie battante alors qu'il y a un abri ici ?... Je ne devrais pas dire ça vu que cet endroit ne m'appartient pas mais, faites comme chez vous !"

Et bien oui, que faire d'autre quand vous êtes coincé au beau milieu d'un parc, avec une personne que vous ne connaissez pas ? Oui la discussion est une bonne manière de faire passer le temps, et surtout de faire des nouvelles connaissances, même si bon, parfois Ryan a un peu peur de tomber sur des personnes un peu agressive, mais la personne qui venait d'arriver, n'avait pas vraiment l'air de ça. Enfin, c'est vrai que l'habit ne fait pas le moine et que la demoiselle qui venait d'arriver pouvait cacher des secrets...
Mais ça encore, il ne faut pas non plus juger sur les personnes.
Après tout, Ryan s'imaginait des situations peu probable, il essaya de penser ce que l'autre pouvait penser de lui. C'est vrai que dans le genre bizarre, Ryan ne fait pas mieux.
Mais il est comme un touriste dans ces lieux, il ne connaissait pas encore tout.

" Eh bien, cette pluie risque de durer un bon petit moment... Vous voulez discuter ? ... Histoire de passer le temps. Enfin, si vous avez envie. "

Le banc était encore vide, mais pour combien de temps ? Peut être qu'une discussion allait être engager et se finir assit sur le banc, pour l'instant Ryan était encore debout, regardant la demoiselle en face de lui.

Deux étrangers dans un abri en attendant que la pluie ne cesse, enfin, ce n’était plus une simple pluie, le vent n’arrangeait rien et ils s’approchaient plus d’une tempête qui allait durer un bon moment en regardant les nuages, alors qu’elle avait adressé la parole au jeune homme, Unicorn avait déporté son regard quand il avait mentionné le ciel et il avait entièrement raison, le temps n’allait pas en s’arrangeant et elle sentait qu’elle allait rester coincée ici pendant un bon moment, enfin, ce n’est pas comme si elle avait à se plaindre, la demoiselle avait quand même un toit pour se protéger, et ceux même si l’endroit fut occupé avant elle.

Elle se doutait bien que cet endroit appartenait à tout le monde et qu’il n’y avait pas le nom du mystérieux inconnu sur l’un de ces bancs ou même carrément sur l’abri dans lequel ils étaient, mais, certaines personnes n’aimaient pas être déranger et étaient de vrais solitaire qui n’aimaient pas spécialement la compagnie, c’est pour cela qu’elle avait posé la question, et encore, elle aurait pu dire ça, mais si la personne aurait refusé qu’elle reste, elle aurait pu dire qu’elle restait sur place, que ça dérange l’occupant ou non, et oui, l’habit ne fait pas le moine et elle sait très bien cacher son jeu, elle vient de le prouver en faisant l’innocente, certes, ici, l’inconnu ne semblait pas déranger, mais, dans le cas où elle aurait dérangé, elle serait quand même restée à l’abri, que ça plaise ou non !

Faire comme chez elle, a vrai dire, Unicorn n’a pas vraiment de chez elle puisqu’elle loge à la Confrérie, autrement dit, chez son créateur, et ce n’est pas plus mal il faut croire puisqu’elle a quand même un toit au-dessus de sa tête nourrit, enfin, la totale pour ne pas être à la rue et dormir sous les ponts ou dans un parc ou pourquoi pas directement dans une rue… Elle se tourna vers son interlocuteur pour s’adresser à lui, car oui, il est bien plus sympa de s’adresser à quelqu’un en le regardant qu’en regardant ailleurs, bien qu’il y en ait qui ne soient pas de cet avis et qui s’en fichent éperdument. Lili prit donc la parole pour répondre à l’inconnu :

« C’est vous qui me posez la question ? Alors que vous êtes aussi en ce moment même à l’extérieur et ceux même si nous sommes sous cet abri qui nous protège de cette pluie battante ? A vrai dire, je ne m’attendais pas à ce qu’il pleuve, il faisait beau ce matin… Quant au fait de faire comme chez moi, ce lieu n’est encore moins à moi, je ne me permettrais pas ! »

Oui bon ok, elle pourrait tout saccager si elle le voulait, mais elle ne le fera pas car elle a autant besoin de cet abri que l’homme pour se protéger de cette pluie battante et éviter le rhume, bien que ce soit mal parti pour Unicorn. Quels étaient les probabilités pour que la mutante soit en compagnie d’un mutant et non d’un humain ? Autant l’une que l’autre, à vrai dire, beaucoup la pensait humaine dû au fait que porter des lentilles de couleur se fait très fréquemment de nos jours, mais c’était malheureusement la couleur naturelle de ses yeux. Mais rien ne laisser penser que l’inconnu était un mutant, mais, beaucoup de mutant qu’elle connaissait paraissait quand même si humain par rapport à elle, si l’on exclut sa réelle apparence mutante, celle de l’hybride licorne.

Discuter en attendant que la pluie se calme ? C’était une idée à envisager surtout qu’au moins ils feraient passer le temps et surtout, ils pourraient peut-être faire connaissance, bien que l’idée ne lui plaisait guère sur le coup, Lili devait bien se résoudre à accepter, après tout, elle était coincée avec cet inconnu dans un abri, c’est pas comme si elle pouvait espérer garder le silence, auquel cas, en ayant vu l’homme, la jeune femme d’apparence serait déjà partie en le laissant seule et sans engager de conversation entre lui et elle, même si la discussion était parti sur rien du tout quand on y pense. Elle répondit donc à l’homme :

« Discuter ? De quoi ? Même si vous avez raison, ça ferait passer le temps, mais il faut quand même un sujet de conversation. Hum sans indiscrétion, puis-je connaitre votre nom ? »

Bon c’était un début, mais, il est vrai qu’un vrai sujet de conversation pour débuter une discussion serait pas du luxe pour les deux personnes qui se trouvaient par cette tempête arrivée sans crier gare. Mais il est vrai qu’un nom sur un visage, c’est sans doute bien plus sympa pour engager une conversation quelconque avec quelqu’un, du moins, en règle générale…

Bon c'est vrai que la demoiselle en face avait raison, c'était bien beau de se balader, mais c'est peut commun de le faire par temps de pluie même si au matin il faisait un beau soleil radieux, chacun à envie de faire ce qu'il lui plait car nous avons tous nos raisons pour le fait que nous faisons certaines choses.
En ce qui concerne Ryan, lui la pluie ne l'avait pas dérangée vu qu'il avait une capuche avec son pull donc tant qu'elle était fine ce n'était pas bien grave. Puis bon c'est vrai que le temps pouvais soit choisir de se calmer ou d'empirer, et la seconde solution avait été choisit.
Des éclats lumineux se rapprochèrent avec quelques grondement en prime, le ciel n'était pas content.
Mais qu'est-ce qui est normal de nos jour avec les mutants qui peuvent tout contrôler ? On ne se demande plus la question à force si c'est un fait naturel ou contrôlé.
Ce n'est pas que Ryan avait de la peine pour ces humains sans défense, mais au contraire, il en avait de la haine à revendre avec tout ce que les scientifiques lui avaient fait subir. Mais il chassa de vitesse ses pensées pour éviter d'avoir des flashback qui pourraient lui faire mal.
Les mauvaises pensées partirent difficilement et Ryan revint à la réalité. Il avait eut quelques remontés de pensées qui n'étaient pas bonnes, mais bon, il essayaient toujours de les enfuir au plus profond de lui même pour essayer de ne plus y penser, mais plus il le faisaient, et plus ses traumatises remontaient en surface avec plus de force, de douleur et de souffrance.
Puis il répondit à son interlocutrice après une bonne minutes passé, comme si il avait eut un instant d'égarement, comme si il avait été arrêté sur image à cause de ses horribles pensées.

" Désolé, je... "

Il ne savait pas comment expliquer ça, c'est vrai, les gens qui ont une bonne vie joyeux et rempli de joie n'ont pas ces moments d'absence d'esprit, car eux ne sont pas perturbés par les éléments du passé, surtout que bon, avec la pluie et les orages, tout faisait pour se rappeler de ces moments passé enfermé dans ce maudit laboratoire.
Le mutant devait se reprendre, il était après tout de bonne humeur au début, mais les mauvais souvenirs sont une armes très redoutable qui font que l'esprit se retrouve torturé.
Mais Ryan devait se reprendre, car il ne savait pas qui il avait en face de lui, c'était vraiment compliqué. Il serra le poing, et prit une profonde inspiration et il se reprit dans sa phrase.

" Je suis Ryan Jeffrey. Vous aussi vous devez avoir un nom ? "

Le temps perturba un peu l'esprit de Ryan, il essaya de se concentrer pour rester dans la conversation et ne pas sombrer encore dans ses lugubres pensées qui ne feraient que le déstabiliser. Il devait se montrer plus fort, mais c'est vrai que depuis un bon moment Ryan ne s'était pas enfermé dans son monde pour faire le vide dans son esprit et ainsi rester zen. Il pensé que d'être sur une nouvelle terre, avec un nouveau départ pourraient lui faire oublier toutes ces mauvaises pensées, mais apparemment, ça ne marchait pas.
Le jeune mutant devait rapidement trouver une solution, il devait lâcher sa haine dans la dimension qui pouvait créer pour ainsi se sentir mieux, mais ça tombait mal, avec la personne qu'il ne connaissait pas devant lui, il ne savait pas comment elle pourrait réagir. Et le point le plus important, il ne savait pas si elle était une humaine ou un mutant, ou peut être un scientifique à sa recherche ?

" Nous pouvons discuter de ce que vous voulez, mais je voudrai vous posez une question si ça ne vous dérange pas. En faite, il s'agit de vos yeux, leurs couleurs sont magnifiques... Êtes vous aussi une mutante ? "

Le mutant britannique avait tourné la question pour ainsi se dévoiler, grâce au mot "aussi", on pouvait facilement comprendre que Ryan était un mutant, mais il avait prit un risque de lui avouer, en faite, il l'avait déjà fait plusieurs fois ce risque et pour l'instant la chance l'avait accompagné, les gens avec lequel il avait pris de risque n'étaient pas dangereux mais des personnes aussi mutante que lui et avec un petit côté sympathique.
Alors Ryan espérait que la chance, l'accompagnait toujours de ce côté là.

Dire qu’il faisait un magnifique soleil quand elle était partie de la Confrérie, et la, en ce début d’après-midi le temps s’était dégradé d’un seul coup et le temps n’allait pas en s’arrangeant, surtout avec ces éclairs et ce tonnerre qui faisait leur arrivée… Unicorn détestait ce temps, après tout, quand on vit enfermé dans un laboratoire, ce genre de temps est propice aux mauvais souvenirs non ? Bien qu’elle ignorait encore à qui elle avait à faire, la demoiselle avait comme l’impression que le jeune homme lui cachait, ou du moins tentait de lui cacher quelque chose, comme l’impression que d’un côté, leur rencontre n’était peut-être pas totalement due au hasard, même si parfois, le hasard fait bien les choses, bien que pour les mutants, le hasard fait plutôt très mal les choses et très rarement le bien.

En observant les faits et geste de son interlocuteur quand elle posa sa question, elle se rendit compte que quelque chose clochait, le temps était peut-être en partie la cause, mais, elle avait l’impression qu’elle avait un point en commun avec l’inconnu en face d’elle, la souffrance d’une vie difficile avant d’avoir enfin une vie « libre » bien que les scientifiques qui auraient possiblement survécus seraient peut-être encore à sa recherche bien qu’ils n’aient encore pas remis la main sur elle, et c’est tant mieux, elle refuse de retourner un jour dans un laboratoire et de nouveau être l’un de ces vulgaires cobayes, surtout s’ils venaient cette fois à découvrir qu’elle avait enfin la connaissance et la maîtrise de ses pouvoirs. Avec ses pouvoirs la demoiselle était potentiellement une arme très dangereuse, même une menace pour n’importe qui, mais elle savait se maîtriser et le libre arbitre l’aidait quand même à dissocier les bonnes des mauvaises actions, même si elle est du côté de son créateur, Magneto, il y a des choses qu’elle ne peut faire malheureusement, mais ça, personne a par elle ne le savait réellement, Unicorn sait rester discrète sur ses pouvoirs.

Des excuses ? Pourquoi ? C’est sans doute à cet instant précis que la mutante comprenait réellement qu’elle avait un point en commun avec cet homme, oui, l’on ne s’excuse pas d’avoir eu une absence si ce n’est qu’on a une chose à se reprocher et elle ne lui en voulait pas, elle-même avait vécu des moments difficile, le plus dur serait de savoir si elle était dans le vrai ou dans le faux, mais sans le brusquer aussi, après tout, foncer dans le tas peu faire fuir des personnes, même s’il avait proposé de discuter, même de tout et de n’importe quoi, certains sujets sont à prendre avec des pincettes et avec une délicatesse sans borne. Certains sujets sont bien plus dur à aborder que d’autre et elle le savait bien mieux que quiconque, après tout, parler de laboratoire est bien la dernière chose à laquelle elle penserait… Elle secoua la tête comme pour dire qu’il n’avait pas à s’excuser, puis il se présenta sous le nom de Ryan Jeffrey et demanda le nom de la jeune femme, elle devait d’abord jouer la carte de la sureté et donna son nom d’emprunt si l’on peut dire ça ainsi, puisque son seul et vrai nom est Unicorn, donc elle prit la parole pour répondre à Ryan :

« Vous n’aviez pas à vous excusez vous savez. Quant à la réponse à votre question, je me nomme Lili Bluedy. »

Il est vrai qu’elle n’arrivait pas vraiment à comprendre pourquoi il s’était excuser, des absences et se perdre dans ses penser arrive à tout le monde, la jeune femme d’apparence n’arrivait définitivement pas à comprendre le pourquoi du comment, après tout, il lui arrivait aussi souvent de se perdre dans ses pensées et perdre le fil d’une conversation ou n’écouter qu’à moitié, même si elle ne savait pas encore de quoi il en retournait, mais la ou ce fut à son tour de faire un blocage ce fut la question de Ryan à propos de ses yeux, c’était bien le premier à lui demander de but en blanc si elle était une mutante, elle eut un gros moment d’hésitation, car oui, sur le coup, elle n’avait pas vraiment fait attention au « aussi » que l’homme avait mentionné, c’est en se remémorant la question qu’elle fit le rapprochement, oui, il était un mutant, elle en était certaine, sinon pourquoi aurait-il dit aussi s’il n’était pas sûr de sa question ? Bien que ça aurait pu le mettre en danger, la demoiselle fini par esquisser un sourire en regardant le mutant et lui répondant :

« Je vous remercie pour le compliment et je vous trouve plutôt perspicace, oui je suis une mutante et le « aussi » de votre question me laisse supposer que vous êtes aussi un mutant non ? »

Parler de tout et de n’importe quoi, pourquoi pas, mais entre mutant, il y a plusieurs sujets qui peuvent être abordés, lequel commencer ? Les pouvoirs ? Elle ne voulait pas pour la simple raison qu’elle ne connaissait sans doute pas encore assez Ryan pour se permettre de passer sur ce genre de sujet. Leur passé ? Possible bien que ce soit un passé douloureux pour Unicorn, bien que parfois en parler aide à évacuer un certain stresse et aide à oublier ses vieux démons, la jeune femme regarda Ryan et s’approcha de lui en prenant de nouveau la parole :

« Il y a tellement de sujet que nous pourrions sans doute abordé que je ne sais pas vraiment par lequel commencer, néanmoins, je me demande pourquoi vous vous êtes excusé pour rien si je puis dire ? »

Il est vrai que la demoiselle avait eu sa curiosité piqué à vif, mais, il n’était pas obligé de répondre, bien qu’intérieurement, Unicorn espérait une réponse de Ryan, peut-être un début sur un nouveau sujet ? Le temps n’allait vraiment pas en s’arrangeant avec cet orage qui se faisait de plus en plus violent, le vent qui soufflait aussi et la pluie qui tombait de plus en plus fort, faut croire que le temps avait décidé de les laisser coincés en ces lieux pour un moment, ils allaient sans doute pouvoir épuiser quelques sujets de conversation…

Celle qui était en face de Ryan avait bien l'air de comprendre les moments d'absence qu'il avait, les moments sombres qui remontent comme ça soudainement à la surface sans prévenir c'est toujours dangereux. Mais si elle comprenait cela, peut être qu'elle aussi en était victime ? Mais bon Ryan ne pouvait pas en tirer des conclusion vu qu'il ne venait que d'en faire connaissance, il ne pouvait rien dire. Puis quelque instant après, elle avait répondu à sa question.
Elle se nommait Lili Bluedy ? A sa nomination il acquiesça pour comprendre qu'il avait reçu l'information.

" Enchanté de vous connaitre. "

Il avait dis ça histoire d'être poli, c'est ça d'être élevé par les anglais, on apprend les vraies bonnes manières. Quoique, de nos jours, cela dépend encore des familles et de la scolarité.
Puis d'un côté, Ryan ne savait pas si il allait la revoir si la pluie s'arrête. Si il allait encore partir dans son côté et chercher autre chose.
Il y a quelques seconde le mutant britannique avait tout de même prit un risque en posant sa question en ce qui concernait l'information pour savoir si elle était une mutante, mais bon après tout il aurait pu mentir pour dire qu'il avait fait exprès d'ajouter un "aussi" pour lui faire avouer sa vraie nature, car il se pouvait que Ryan se trouve devant une humaine, mais finalement, ça c'était bien passé.
Les palpitations, le stresse s'estompa au moment où son interlocutrice avait placer le mot "aussi" dans sa phrase. Conclusion elle en était bien une.
Ryan jeta furtivement quelques coups d’œil autour discrètement, mais il y avait vraiment personne, sauf eux deux au milieu du parc à l'abri de la pluie qui continuait à tomber et l'orage qui se rapprochait encore.

" Oui, j'en suis bien un."

Elle voulait un sujet de conversation ? Et bien en voilà un. Mais bon Ryan n'allait pas la prendre pour un livre d'historique de la ville pour savoir quel place prennent les mutants dans la société américaine. Si il fallait se cacher comme en Angleterre ? Il n'en savait vraiment rien.
Mais, il zappa d'idée et écouta Lili qui lui parlait, elle lui posa une question, apparemment les excuses pour son comportement bizarre ne l'avait pas dérangé.

" Oh euh, je m'étais excusé car j'avais un comportement bizarre, dû à une remontée douloureuse de souvenir, enfin bref des mauvais et d'horribles souvenirs. "

Il n'allait pas non plus lui raconter toute l'histoire, enfin il n'était même pas sur que ça allait l'intéresser, et puis, une histoire de laboratoire, ça peut intéresser qui ? Surtout qu'ils ne se connaissent même pas alors, elle doit certainement s'en ficher.
Une multitude de question tournoyaient dans sa tête, mais bon, Lili n'était pas non plus une boite d'information. Il fallait qu'il trouve certaines réponses par lui même. Toute façon c'est en cherchant bien, qu'on obtient ce qu'on veut.

" Je ne sais pas comment vous voyez les humains ici. Parce que dans mon pays, ah oui, petite parenthèse, je suis anglais. Bref, on m'a dit que les mutants étaient un peu mal vu. Les humains voient ça comme une maladie... Es-ce que c'est pareil par ici ? C'est pas que je vous prend pour une boite d'information, mais je viens de débarquer en Amérique pour échapper à ce calvaire."

Bien sûr qu’elle connaissait qu’un peu trop bien ce genre d’absence à cause de souvenirs douloureux qui revenaient sans cesse dans des moments où elle ne s’y attendait pas, ou qu’elle aurait préféré que ça n’arrive simplement pas. Unicorn ignorait de quoi il en retournait, mais, elle n’allait sans doute pas tarder à être fixé, après tout, si elle aurait voulu fuir le contact, elle n’aurait simplement pas adressé la parole au jeune homme et serait partie sans demander son reste, sans doute retourner à la Confrérie ou même, elle aurait pu user de son pouvoir pour se protéger de la pluie, mais bon, un objet qui apparait dans la main de quelqu’un sans que l’on sache comment ça s’est produit, elle savait le danger auquel elle s’exposait en faisant ça et elle refusait simplement de se faire prendre au piège par des humains, elle n’avait que trop souffert par le passé de leur main.

Un laboratoire était ni plus ni moins qu’un lieu de torture et d’expérimentation en tout genre, ou l’on finit en simple cobaye pour humains quand on est un mutant, mais, ce qui est encore plus difficile à admettre, c’est d’être une création, celle d’un mutant, d’avoir été créer dans un laboratoire, mais de détester ces derniers pour la simple et bonne raison que l’on a beaucoup trop souffert en ces lieux, quel ironie quand on y pense, et pourtant, c’était le cas d’Unicorn, c’est idiot, mais pourtant la vérité, néanmoins, elle ne s’était pas retourner contre celui qui lui avait donné la vie, comme sans doute beaucoup auraient fait dans son cas, la demoiselle avait sans doute préféré assurer ses arrières et pardonner l’abandon, peut-être pour la bonne cause et pour sa survie surtout…

Elle acquiesça d’un signe de tête aux paroles de Ryan, comme pour dire qu’elle aussi était enchantée de le rencontrer le jeune homme, quand il lui confirma qu’il était aussi un mutant, la demoiselle fut intérieurement soulagée, même si après tout, elle aurait pu elle aussi mentir en disant qu’elle était une mutante, alors qu’elle n’en était pas une pour piéger son interlocuteur, mais, elle aurait gagné quoi à faire cela si ce n’est que si elle aurait été scientifique elle l’aurait ramené dans un laboratoire, mais, elle ne mangeait pas de ce pain-là, elle préférait largement ne pas mentir quand elle était en confiance, ce qui est rare d’ailleurs, maintenant qu’elle était sure de la fiabilité de Ryan, Unicorn n’avait pas vraiment à se cacher, du moins, elle n’avait plus vraiment à surveiller ses paroles, du moins, pas tant qu’il n’y avait pas d’humains, mais avec cette pluie battante, il n’y avait aucun risque à moins que d’être un détraqué fou qui n’a plus vraiment toute sa tête.

Les souvenirs, quand ils sont douloureux l’on souhaiterait les oublier, auquel cas, l’on apprend à vivre avec, même si c’est dur, elle le savait et grimaça légèrement, posant une main sur l’épaule de Ryan et le regardant, oui, elle comprenait ce qu’il ressentait, c’était clair comme de l’eau de roche, des souvenirs douloureux et difficile d’un passé tout aussi douloureux et difficile, Unicorn répondit à Ryan :

« Vous n’aviez vraiment pas à vous excuser dans ce cas, puis, si vous voulez en parler, n’hésitez pas, on ne se connait peut-être pas, mais, je peux vous dire une chose, les souvenirs douloureux, je connais aussi, donc n’hésitez pas, ça vous aidera peut-être à évacuer ce stresse. »

Dit-elle alors qu’elle-même a du mal à en parler de son passé, mais bon, si elle pouvait aider Ryan, elle n’hésiterait pas à le faire, elle n’a qu’une parole et ne revient jamais dessus. Quant à la nouvelle question du mutant, la demoiselle détourna la tête et lâcha l’épaule du jeune homme, elle ne connaissait pas vraiment l’Amérique et de son point de vue et celle de la Confrérie, les humains devaient être éradiqués de la planète et ne plus exister, mais là, elle n’était pas sure de savoir exactement si Ryan était du côté des X-Men, ou s’il était plutôt pour une éradication de l’espèce humaine, il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir, mais, ça pourrait jouer en sa défaveur, détestant les humains, elle n’avait pas non plus vraiment à s’inquiéter à ce sujet, après tout, personne ne savait vraiment qui était Unicorn. Elle regarda Ryan :

« Je ne saurais réellement répondre à votre question, en ce qui concerne les humains en Amérique, ils sont d’une cruauté sans borne et veulent se servir des mutants comme d’arme pour se débarrasser de certains mutants, mais aussi pour dominer d’autre Pays je suppose… Enfin c’est ce que j’ai compris quand j’étais enfermée dans ce lab… »

La demoiselle se coupa brutalement dans ses paroles, serrant brutalement ses poings et se mordant la lèvre inférieur, oui, elle allait dire une grosse bêtise, enfin pour elle, car oui, même si elle ne connaissait pratiquement que les laboratoires et la Confrérie, Unicorn pensait qu’elle allait ennuyer Ryan avec cette explication, néanmoins l’on pouvait clairement sentir qu’elle détestait les humains et voulait leur mort, mais bon, elle ne connaissait pas assez Ryan pour lui avouer, après tout, ça pourrait bien se retourner contre elle non ? Sauf s’il se retrouvait de son avis, mais les chances étaient infimes et pour le coup, elle s’inquiétait vraiment sur les paroles qu’elle venait de prononcer, elle espérait que ça ne se retourne pas contre sa personne.

La discussion sur les origines était sur le point de commencer, et ça il faut bien y arriver à raconter le début de sa vie un jour où l'autre. Mais ce n'est pas toujours facile de dévoiler son passé surtout quand celui-ci est lourd. Mais il ne faut pas prendre son cas pour quelque chose d'unique, car tant qu'on a pas vécu l'expérience ou que l'on ne sait pas ce que l'autre à vécu, on ne peux pas savoir qui a eut le passé le plus horrible.
Quand on raconte son passé à une personne, on est pas sur de vouloir tout dévoiler, car il y a des choses qui ne se disent pas pour ne pas baisser dans l'estime de l'autre, certaines personnes ont ce réflexe, c'est un mécanisme de défense du cerveau automatique et c'est donc ceci qui était entrain de se mettre en place dans le cerveau de Ryan.

Il se mettait encore à analyser la situation, ça veut dire que selon la personne devant lui, il pouvait plus ou moins lui faire confiance. Pour l'instant, la confiance augmentait petit à petit, en effet, la personne devant lui était plutôt sympathique et surtout elle connaissait ces moments là, ces souvenirs invasifs qui vous empêches de bien vivre, et elle avait proposé son aide pour en parler.
Elle avait raison sur ce point, car le fait de parler de la chose fait du bien intérieurement à la personne. D'ailleurs il l'a remercia pour sa proposition d'aide.

" Merci beaucoup."

Puis ensuite, le moment de discuter sur les origines s'approchait lentement, à commencer par Ryan qui disait ne pas venir des terres Américaines, il avait même préciser qu'il était anglais. Il l'avait dis ceci, parce qu'il ne voulait pas non plus pour qu'on le prenne pour un habituer du coin ou alors un GPS ambulant pour faire guide dans la ville, au contraire, c'est plutôt lui qui en aurait besoin de un.
Ryan ne savait pas si Lili possédait des contacts humains, enfin si elle arrivait à les comprendre pour le fait que ces derniers sans pouvoir, n'arrêtait pas de faire de la discrimination envers les mutants.

Et la réponse ne se faisait pas attendre car son interlocutrice lui avait répondu que les humains ici étaient vraiment cruels. Alors pourquoi ne pas fuir dans un autre pays où les mutants peuvent enfin habiter en toute sérénité ? Tout simplement parce que la Terre appartient à tout le monde et que les humains ne doivent pas tout s'approprier. Surtout que l'Homme à fait imposer la loi du plus fort en bâtissant des structures, mais les mutants sont plus forts, donc ça serait la logique pour que ça soit les mutants qui imposent les lois.

Bien sur, il y a différents points de vues, car les humains et les mutants pourraient cohabiter en paix, mais le fait que les humains sont agaçant à dire des méchancetés sur les mutants, comme quoi ils les voient comme une maladie, fait que les hommes ne méritent plus d'être à la tête des dirigeants.

"lab" ? C'est sur ce dernier mot que la phrase de Lili s'arrêta. Pourquoi ? "Lab" ?... Ryan faisait vite le lien, il n'y avait pas trente-six mots qui commençaient par "Lab", surtout qu'elle était enfermée.
Ryan comprit vite que Lili avait été enfermée dans un laboratoire ? Alors elle aussi a été l'expérience des humains ? Était-ce fréquent d'utiliser les mutants comme expérience de laboratoire ?
Toutes ces questions passaient dans la tête du jeune mutant.
C'était donc pour cela qu'elle comprenait ces moments de remontées de souvenir douloureux et avec ces absences.
Elle lui avait bien proposer son aide, vu qu'il avait ces moments douloureux, mais lui aussi pourrait aussi se proposer pour l'aider, vu qu'avec le mot lab, ça devait pas être évident. Mais pour en être sur, Ryan avait décidé de dire le mot complet.

" Lab.. oratoire ? ... C'est ça ? Vous m'avez proposé votre aide tout à l'heure, mais moi aussi. Si je ne tire pas des conclusions trop hâtive, mais, moi aussi j'ai connu l'enfermement dans un laboratoire. "

Deux personnes, qui se rencontre au hasard dans un parc sous la pluie, il y avait peut être une chance sur le nombre d'habitant sur Terre, de croiser une autre personne qui a subi le même sort. Quoique, on ne sait pas si d'autres mutants sont enfermés dans d'autres laboratoires.

L’origine de chaque est à la fois identique, mais aussi vraiment différente, car, chaque personne est différente quand on y pense, chacun à un passé propre tant que l’on ne tente pas désespérément de lui effacer la mémoire pour lui faire oublier une expérience subit ou même simplement pour que cette personne ne se souvienne pas de son passé. Les humains, surtout les scientifiques ont souvent eut recours à ce genre d’expérimentation sur les mutants, sans doute pour leur empêcher de se souvenir de certains détails qui pourrait bien compromettre les humains, ceux qui voient les mutants comme des malades et que l’on doit soigner. Malheureusement, pour certains, il arrive qu’ils ne soient pas issus de parents biologique, mais qu’ils soient une expérience de A à Z, comme l’est Unicorn, elle n’a pas demandé à être ce qu’elle est, comme chaque mutant, mais, tous autant que sont les mutants ne s’en portent pas plus mal, après tout, on est comme on est et rien ni personne ne fera en sorte que les mutants ne redeviennent de simple humains, certes, l’on pourrait très bien faire en sorte de vivre en cohabitation humains et mutants, mais, du point de vue de la jeune femme d’apparence, les humains ne sèment que la discorde dans la tentative de vie des mutants avec eux et c’est pour cela qu’elle s’est ralliée à celui qui l’a abandonné, celui qui lui a donné la vie, ce leader de la Confrérie, Magneto.

Mais comment être sûr que la personne qui est présente au même endroit, au même moment et qui est un peu la rencontre du hasard n’est pas un piège ou n’est pas du côté de son ennemi, les mutants appelés X-Men, ceux qui luttent pour vivre en harmonie entre mutants et humains, ce qui est complètement absurde du point de vue de Unicorn, comme de la plupart des Confréristes. Les humains veulent éradiquer les mutants ou plutôt leurs pouvoir pour les empêcher de les utiliser et les faire devenir de simple humains, mais, il n’y a aucun mal à avoir des pouvoirs tant bien même on sait les contrôler, car après tout, si l’on est incontrôlable, l’on devient une menace et là, c’est beaucoup plus embêtant !

Unicorn eut un faible sourire quand Ryan la remercia, après tout c’est normal entre mutant non ? Puis elle ne connaissait que trop bien les expériences des humains sur les mutants et c’est pour cela qu’elle avait proposé son aide, enfin une aide, plutôt dirons-nous une personne à qui se confier, tant bien même qu’il faut avoir confiance en la personne pour lui avouer son passé, aussi douloureux soit-il…

Qu’est-il le plus choquant ? De rencontrer une personne et commencer à discuter avec et se rendre compte que l’on a déjà des points communs ou de se rendre compte qu’il y a bien plus de coïncidences dans le passé de chacun que ça en devient presque flippant. C’est exactement ce qui traversa l’esprit de la demoiselle quand Ryan lui fit entendre qu’il avait aussi connu l’enfer des laboratoires, alors, est-ce vraiment monnaie courante de se servir des mutants comme de vulgaire rats de laboratoire ? Et ceux même hors des Etats-Unis ? Il faut croire que Ryan, qui est Britannique avait lui aussi connu les laboratoires dans son Pays, mais ce qui la laissa complètement sidéré c’est qu’à son tour, il lui proposait de l’aider car lui aussi connaissait que trop bien ces situations aussi douloureuses qu’improbables… Subir des expériences, la jeune eut un frisson qui lui parcouru l’échine rien que d’y repenser, les horreurs que les scientifiques avaient tenté de lui faire subir, les nombreux lavages de cerveaux qu’ils avaient aussi tenté de lui faire subir, tous des échecs pour une obscur raison qui dépassait l’entendement chez cette stupide race qu’est l’Homme. Les deux solutions possibles étaient que Magneto avait prévu cette éventualité et avait fait en sorte que rien ne puisse toucher le cerveau de sa création, ou alors, inconsciemment et sans que personne ne le sache, Unicorn usait de son pouvoir en matérialisant de manière invisible le simple fait de refuser de perdre sa mémoire, une chose inconcevable pour cette création du leader de la Confrérie. La demoiselle regarda Ryan à ces révélations, il est vrai que ça en devenait troublant, il lui fallut quand même un temps avant d’arriver à répondre au jeune homme :

« Oui je parlais de laboratoire… Les humains n’ont que trop fait souffrir nous autres les mutants ! » Elle eut un temps d’arrêt de quelques secondes avant de reprendre : « Soit le hasard fait bien les choses, soit, il y a beaucoup trop de coïncidence entre nous… Beaucoup croient ici que les mutants sont malades et qu’ils ont besoin d’être soigné et pour cela, ils ont tentés de faire d’innombrables choses ! »

Jusqu’à même devoir se servir des pouvoirs d’un jeune mutant dont les pouvoirs sont d’annuler ceux qui l’entourent ou plus précisément ceux qui l’approchent dans un certain rayon… Unicorn en avait entendu parler mais ne savait pas vraiment de quoi il en retournait d’autant plus que les scientifiques n’avaient jamais tenté de s’en servir sur elle à l’époque où elle fut détenue en laboratoire. Mais une chose encore l’empêchait encore sans doute de vraiment parler de son passé, elle n’avait aucun parent, Unicorn était née de l’esprit machiavélique de son créateur ni plus ni moins, mais pour parler de son passé elle était un peu obligée de parler de lui, mais, elle ne connaissait pas encore vraiment les intentions de Ryan, après tout, le mutant en face d’elle pourrait bien pardonner à l’espèce humain ce qui lui ont fait subir et dans ce cas-là, il lui serait difficile de parler de son passé, mais si au contraire il ne pardonnait pas, y avait-il une chance pour que la mutante arrive à essayer de recruter ce jeune homme pour la Confrérie, surtout qu’ils ont vraiment besoin de renfort, elle le savait. Unicorn reprit la parole :

« Je ne pourrais pas pardonner les humains pour ce qu’ils ont fait, j’ai énormément souffert et surtout, ils m’ont volé des années de ma vie pour essayer de comprendre ce que j’étais et ce dont j’étais capable… Et ça pour moi c’est impardonnable ! »

Même si les souffrances de la demoiselle ne se voyaient pas sur ce qu’on pourrait appelé son apparence d’humaine, sa véritable apparence de mutante laissait clairement voir que la demoiselle avait souffert, même si Ryan n’avait pas encore vu l’apparence licorne, d’ailleurs il ne connaissait que le nom qu’elle utilisait, pas celui qui lui avait été donné, d’ailleurs elle ne connaissait pas l’autre nom du mutant aussi, mais était-ce une bonne idée de demander ? Elle s’y risqua néanmoins :

« Une petite question Ryan, enfin vous n’êtes pas obligé de répondre, mais j’aimerais savoir votre nom de mutant. »

Elle avait vérifié qu’il n’y avait personne à l’horizon avant de poser sa question, mais surtout, entre mutants, ils pouvaient bien se permettre de connaître le nom mutant, après tout, chaque personne à bien un nom qui lui est propre, aussi improbable ou aussi stupide soit-il, mais la question pouvait aussi permettre de voir jusqu’à quel point va la confiance d’une personne pour une autre, s’il répondait, elle en ferait de même, elle sait garder un secret tant bien même la demoiselle n’est pas trahi en retour.

Le jeune mutant britannique avant peut être suggérer le mot laboratoire, mais ça pouvait être autre chose. Comme par exemple un labyrinthe ? Parce qu'on peut être aussi enfermé dans un labyrinthe pour être par exemple soumis à des tests... Quoiqu'il en soit ça reste pareil vu qu'il s'agit d'emprisonner la personne.
Mais pour Ryan ça semblait plus logique de parler d'un enfermement dans le laboratoire, c'est juste qu'il avait dit ça au hasard, enfin non presque...
C'est juste qu'il avait dit ça par le fait de son vécu, son passé qui fut mit en l'air, à cause de scientifique humain dans un foutu laboratoire ! Peut être ce n'est pas non plus pour tout le monde mais c'était plus évident un laboratoire qu'un labyrinthe. Mais après, Lili affirma qu'il s'agissait bien du mot laboratoire.

Et bon, il lui avait tout de même dit que lui aussi avait passé son enfance dans un laboratoire comme un rat, en subissant toutes sortes d'expériences aussi douloureuse les unes que les autres, et le fait de mentir sur la société du fait qu'il était à part et qu'il n'y avait que lui comme cas, c'était pour ça qu'il se considérait comme un monstre, car il était différent des autres humain qui en faite se servait de lui.

C'était vraiment fait au hasard, une coïncidence de rencontrer une personne qui a vécu presque dans les même condition. Et quand on a grandit seul, sans ami dans un laboratoire, laissez moi vous dire que ça soulage quand on trouve une autre personne qui a subit la même chose car on est compréhensif, on ressent vraiment ce que l'autre à subit, et ça fait mal.

"C'est vrai que, même si nous venons d'un pays différent, c'est une drôle de coïncidence d'avoir vécu le même cas, ou presque."

Pourquoi presque ? Parce que tout les scientifiques humains ne font pas subir les même traitement aux mutants, ça peut dépendre de la personne. Surtout que Ryan lui est un mutant provenant de parent eux même mutant, or, ce que ne sait pas Ryan, c'est que Lili est une mutant en vie par le fait d'être une expérience, en étant un projet de fabrication comme une machine. Mais c'est pas très gentil de comparer des personnes vivantes à des machines.
Lili lui posa ensuite une question dont il n'était pas obligé de répondre. Il s'agissait de son nom de mutant.
Ici, un flash le ramenant dans la pièce des archives quand il voulait trouver ses origines. Son dossier, Ryan Jeffrey, surnommé The Controler à la découverte de ses pouvoirs. Mais à vrai dire, ce surnom ne lui plaisait pas trop, car pour lui ça signifiait qu'il contrôlait tout, alors que c'est faux.
Certes il contrôle l'espace et le temps et les manipules, mais il ne veut pas causer de distorsion dans le continuum.

" Mon nom de mutant ? Au laboratoire, quand ils ont découvert mes pouvoirs, ils m'ont surnommés : The Controler.
A vrai dire, je ne l'aime pas trop ce surnom, mais je le garde puisque je n'ai pas réfléchit à le changer.

Il marqua une courte pause avant de reprendre sa phrase :

" Vous avez un surnom mutant vous aussi ? "

Le jeune mutant blond n'avait pas encore déclarer ses pouvoirs. Ce n'est pas parce qu'il était méfiant, mais, il valait mieux annoncer les informations au gouttes à gouttes. Car peut être que des oreilles espionnes trainent dans le coin par ce mauvais temps, et même si Ryan voyait bien que Lili vérifiait pour savoir si ils étaient écoutés, mais apparemment non.
Puis si le surnom est donné en relation avec les pouvoirs, alors il devinerait peut être les pouvoirs de Lili.
Quand à Ryan, pour deviner qu'il contrôle l'espace-temps c'est un peu difficile à deviner, même si on est fort au jeu des devinettes.

Le passé est une chose que parfois l’on souhaiterait oublier pour ne plus souffrir, mais, d’un autre côté, savoir ce que l’on est et qui l’on est est bien mieux que d’ignorer jusqu’à ce qu’on nous dévoile la vérité en face, une vérité qu’il est, qui plus est, encore plus dur à admettre qu’on ne peut le croire, même elle avait eu du mal à croire qu’elle n’était juste qu’un sujet d’expérience, une expérience que l’on oublie bien assez vite, bien qu’elle fut surprise, plutôt agréablement malgré son impassibilité légendaire aux drôles de nouvelles, que celui qui lui avait donné la vie ne l’avait pas oublié, bien qu’elle ignorait qui était Magneto, du moins de visage, jusqu’à ce qu’elle le retrouve… Certes elle aurait pu se retourner contre son créateur et vivre une vie d’indépendante ou même, juste pour bien embêter le mutant à qui elle doit la vie, aller chez ce qu’on pourrait dire ses ennemis, les X-Men mais contre toute attente, et bien que difficilement, elle avait finalement réussi à pardonner à Magneto son abandon envers elle car il l’avait fait pour ainsi dire, son bien, qu’elle puisse être ce qu’elle est maintenant, la mutante que tout le monde peut voir, enfin au premier abord l’on aurait bien du mal à croire qu’elle en est une…

Pourquoi avoir finalement accepté d’être du côté de Magneto ? Même si elle sut difficilement dire qu’elle acceptait les excuses de son abandon, elle aurait quand même pu dire qu’elle ne souhaitait pas rester parmi la Confrérie par principe qu’elle déteste les humains qui l’on fait souffrir, mais pourquoi pas le seul mutant qui a fait d’elle ce qu’elle est ? Pour la simple et bonne raison qu’elle a les même envie de se venger des humains, de les éradiquer de la carte, en quelque sorte les même ambitions que son créateur, et puis, elle lui doit quand même la vie et allégeance, il est donc normal qu’elle ait finalement accepté de suivre Magneto non ?

Ryan ignorait que Unicorn n’était pas née de deux parents, enfin je ne vais pas vous faire un cours de biologie non plus, faut pas exagérer, mais qu’elle était conçu artificiellement si l’on peut dire ça de manière simplifiée… De laboratoire en laboratoire jusqu’à ce qu’elle parvienne à s’évader de celui qui la retenait prisonnière, celui où les humains se faisaient une joie de lui faire des expériences, des tests et prenait un malin plaisir à la faire souffrir, mais la vrai question était comment réagirait-il s’il l’apprenait ? Saurait-il lui aussi pardonner un mutant d’avoir créé un mutant ? Après tout, l’on ne pardonne pas les humains, mais un mutant peut-il vraiment pardonner un mutant ? C’était une question à double tranchant, soit elle avait de la chance, soit, ça allait lui retomber sur le coin du nez… Ils étaient quand même partis sur de bonne base, car, tous deux connaissaient la souffrance des expériences en laboratoires…

Vivre le même cas ou presque ? La fin de la phrase de Ryan raisonnait dans la tête de la jeune femme, il est vrai qu’il avait raison, d’un endroit à un autre, même dans deux laboratoires côtes à côtes, il n’est pas certain qu’ils fassent les même expériences, donc, oui, presque le même cas, pas forcément le même, ce serait le comble qu’ils aient le même passé même venant de Pays différent… La jeune femme fini par répondre à Ryan :

« Presque serait le mot juste effectivement, d’un laboratoire à un autre l’on ne subit pas forcément la même chose aussi… »

Elle n’y connaissait presque rien, mais, elle avait entendu dire que le laboratoire où elle était tombée était pire que celui d’où venait un mutant qui avait été transféré dans ce lieu qu’elle maudissait, donc l’on peut dire qu’elle se fait une idée de ce qu’elle entendait parfois, car comparé sa « vie » quand elle était encore en phase de conception et sa vie en laboratoire serait complètement ridicule, puis ce n’est pas comme si Magneto aurait voulu torturer Unicorn juste après l’avoir créer, ce serait absurde… Quoique personne ne le sait, mais, Magneto est quand même un allié des mutants, ou de certains mutants plutôt…

Il avait décidé de répondre à la question de la mutante concernant le nom de mutant, nom de code ou peu importe comment l’on est appelé, mais il semblait quand même préférer son vrai nom Ryan à ce nom The Controler, un lien avec le contrôle de quelque chose ? Elle n’en savait trop rien, enfin quand on y pense, Unicorn, l’on est loin de se douter de son vrai pouvoir, qui pourrait penser que Unicorn en plus de cacher l’apparence hybride de la demoiselle renferme surtout un pouvoir incommensurable qui va bien au-delà de ce que l’on peut bien croire ? Il lui avait posé la question en retour, elle regarda plusieurs fois qu’il y avait bien aucun être humain au beau milieu de cette tempête sous laquelle les deux mutants étaient, bien que protégés, mais elle voulait vraiment assurer ses arrières mais surtout leur sécurité, une fois sure que personne n’était présent elle finit par regarder Ryan et lui répondit :

« Disons que pour ma part, le nom de mutant que l’on m’a donné n’est pas qu’un simple nom de code qui se réfère à un pouvoir ou quoique ce soit d’une invention scientifiquomaboule des humains… Le nom que je vous ai donné n’est qu’un nom d’emprunt que j’utilise dans la vie de tous les jours. L’on m’a nommé Unicorn. »

Autrement dit, elle se fait appeler Lili Bluedy, mais, comme beaucoup de mutant qui ont leur vrai nom comme Magneto s’appelle Erik ou Mystique s’appelle Raven, elle, elle n’a pas de vrai nom si ce n’est celui qui lui a été donné et celui qui lui a été donné est son nom de mutant à savoir Unicorn… Donc le plus juste serait de dire que ce qui se réfère à un nom de code pour les mutants se retrouvent être son vrai nom pour elle, mais en disant cela, il y avait une forte probabilité qu’elle ait involontairement révélé qu’elle n’est pas tout à fait comme le jeune homme, puisqu’elle n’est une création, comme toutes les créations, l’on porte le nom de code que notre créateur nous donne l’on ne choisit pas son nom, dans tous les cas, le nom qu’elle porte ne laissait rien supposer sur ses vrai pouvoirs, heureusement d’un côté, quoique quelques mutants ont des noms à côté de la plaque par rapport à leur pouvoirs, mais les cas sont sans doute encore rare de nos jours… Ils font sans doute partis tous les deux de cette exception où le nom ne fait forcément une grosse référence au pouvoir…

Un détail échappait encore à Unicorn, pourquoi The Controler ? Certes sans doute un minime rapport avec le pouvoir de ce dernier mais le contrôle de quoi ? Il est vrai qu’il pouvait contrôler tout et n’importe quoi avec un tel nom et pas forcément à quoi l’on s’attend le plus, elle regarda le jeune homme et hésita un instant avant de finalement poser sa question :

« Pourquoi « The Controler » si ce n’est pas indiscret bien sûr ? Et pourquoi vous ne l’aimez pas spécialement ? Enfin je veux dire, il semble bien vous aller en tout cas. »

Bah oui, il semblait bien coller à la personnalité du mutant, bien qu’elle ignore qui il était, puis, c’était un compliment de la part de Unicorn qui en fait que très rarement d’ailleurs… Puis c’est vrai qu’un nom de code donné par un humain n’est pas forcément un nom que l’on souhaiterait garder quand on y pense, bien qu’elle aimait bien ce nom pour Ryan, même si elle ignorait encore de quoi il en retournait exactement…

La discussion des origines continua sous les grondements d'orages et sous les trombes d'eau, qui tombait depuis un bon moment.
Il fallait bien trouver un sujet de conversation, et c'était donc tombé sur celui-ci. Une sorte de voile qui se levait doucement sous les révélations peu différentes de chacun.
Le jeune mutant refléchissait à propos de ce que son interlocutrice lui avait dis, à propos de son lieu de détention.
Non, ce n'était pas une prison, enfin d'un côté si, puisqu'être enfermé dans une pièce sans sortir, voir la lumière du jour et être isolé de tous fait un peu côté prison.
Mais en faite, c'est bien pire que ça, car le fait d'y subir des expériences est inhumain. Un peu normal pour les scientifiques humainet vu qu'il s'agit de les faires sur des mutants.

[HRP : J'ai pas fini de poster, et comme je suis pas sur mon pc, je peux pas sauvegarder le message, et donc je le reprendrai plus tard ^.^}

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